Tout commence en 1883, quand un préfet de la Seine décide de mettre en place un ramassage des ordures. Pour Golfe Fruits, ça veut surtout dire se débarrasser du camion qui déverse ses déchets dans tout Terremine.
Pour ça, c’est super facile : il suffit de lui balancer des motos à la figure. Bon, d’abord, faut comprendre que les motos ça glisse sur le goudron, et du coup, ça marche moins bien.
En vrai, on est pas manchots, on va pas se faire avoir deux fois par la même erreur (surtout pas en reclean).

Le problème, quand on veut mettre en place des nouveautés, c’est que ça crée souvent des altercations. Et ça, ni Eugène Poubelle ni Golfe Fruits ne l’avaient prévu.
Pris entre deux feux, ils ont du s’organiser pour savoir qui devait rassembler les jouets qui trainent par terre, et bien sûr, éviter des les envoyer aux quatres coins de la salle ovale.
En fait, c’était une formalité. Sauf si le tank remplaçant n’écoute pas et qu’il essaye de packer les deux boss ensemble en se trompant de côté. Par contre, à la question de savoir ce qu’étaient ces drôles d’énergumènes (un singe, un koala ou un panda ?), personne n’a su répondre…

Comme Joel Cohen en 1976, la guilde décide de fêter sa victoire en musique avec la beau Rik (Morty était absent ce jour-là).
Le problème, c’est qu’il y a toujours une bande de gêneurs qui s’incruste et dont il faut s’occuper en priorité.
Vous ne voyez aucune faille dans ce plan ? Et bien, ce n’est pas le cas de toute le monde, malheureusement. Surtout quand on a des stacks à maintenir…
En plus, on ne comprend jamais très bien quelles sont les enceintes qui vont lâcher les premières, donc c’est un peu compliqué de se mettre à l’abri.
Heureusement, une fois qu’on s’est allégé de poids superflu, on se déplace plus rapidement ! (Finalement, c’étaient les moins chargées qui explosaient en premier)

Une fois l’euphorie de la fête passée, il faut aller chercher de nouvelles têtes. Et pour ça, rien de mieux que de se rendre à la déchetterie du coin pour perdre la boule.
Ici, tout se passe bien, à moins d’avoir dans son équipe des femmes sans permis de conduire (pourquoi des femmes vous me demandez ? Parce que Golfe Fruits sans mysogine, c’est comme un jour de patch sans bug).
On se rend bien compte quand on doit gérer une mécanique comme celle-ci les personnes qui ont l’habitude de chevaucher des boules et pourtant, on pourrait croire qu’une personne qui s’occupe de faire les boules à chaque pop ne serait pas celle qui se rate quand il ne reste qu’une seule boule à envoyer dans le boss pour le tuer.
Et bien détrompez-vous, c’est que vous ne connaissez pas encore la mascotte de Golfre Fruits : le petit ourson violet !
Pas d’inquiétude, cette petite bavure ne leur coûtera qu’une vingtaine de try, et le fautif ne s’en voudra pas toute sa vie (c’est pas son genre).

Comme les éboueurs n’ont rien trouvé de très intéressant dans la décharge, ils se disent qu’ils vont, à l’instar d’Eugène en 1894, essayer de mettre en place le tout-à-l’égout.
Pour ça, il fallait un ingénieur chevronné pour les épauler. Le souci, c’est que le pignonneur demande une chorégraphie assez précise pour collaborer, et ce n’est pas à la portée du premier venu.
En effet, plusieurs problèmes peuvent intervenir :
- avoir un sort qui nous force à nous déplacer, et ne pas savoir l’utiliser (à se demander si c’est une bonne idée de jouer Evoker sur ce fight)
- ne pas savoir cliquer sur une gate au bon moment et finir dans le vide
- être dans la lune quand on doit aller exploser une bombe et… ne pas bouger
- être dans la lune quand on doit placer les foreuses et… ne pas bouger
Mais alors faudrait vraiment être nul pour prendre des boules violettes quand le boss est quasi-mort, hein ?
Bon après on peut se rater une fois et se reprendre tout de suite. Ou alors on peut attendre 30 pulls de plus. Question de point de vue, j’imagine.

Pour se changer les idées, le mieux, c’est de partir vers le casino.
Bien que datant des années 1880, on peut encore aujourd’hui s’amuser avec des machines à sou (qu’on appelle « slots » en anglais. Je vous le dis pour que vous puissiez comprendre le jeu de mot avec « Best in slots »).
S’amuser, c’est un bien grand mot finalement, parce qu’avec 272 mêlées et 3 distance, pas facile de se farcir les adds à 40m.
Pas d’inquiétude, on transforme un rogue en boomie et le tour est joué !
Là, il suffit d’écouter l’off le plus optimiste de la planète : « on fait une P2 et il est mort ».
Je vous passe les détails, mais 10 P2 après la première, et 100 trys plus tard, la machine tombe en miette.

Un peu fatigués mais toujours motivés, la guilde s’attaque alors au boss avec le tanking le plus passionnant de l’histoire (d’après un tank qui finira par quasiment s’endormir pendant le combat).
Ici, il n’y a qu’une règle : si on prend pas les mines à la place du tank, tout se passera bien.
Bon ok, il y a deux règles : si on prend pas les mines à la place du tank et si on soak bien les shrapnels, tout se passera bien.
Alors en fait, il y a trois règles : si on prend pas les mines à la place du tank, si on soak bien les shrapnels, et si on se place bien dans les prisons, tout se passera bien.
Finalement, il y avait quatre règles : si on prend pas les mines à la place du tank, si on soak bien les shrapnels, si on se place bien dans les prisons et si on meurt pas des éclairs et de la charge pendant la transi, tout se passera bien.
Et bien sûr, cerise sur le gâteau, la strat Golfe Fruits : comme on a trop de dps, on choisit deux personnes qui vont pas dps pendant toute la P1, et si quelqu’un a mal à la main (l’evoker), il peut se toucher aussi

Les ripeurs vont à la rencontre du dernier boss, réputé « trop facile » et « pas digne d’un dernier boss ».
Forcément, l’habituelle discussion est lancée : «
- Mais dis leur pas que c’est facile, ils vont pas se concentrer
- Maintenant qu’on l’a dit c’est trop tard, non ?
- Non pas du tout, dis leur que c’est dur et qu’on va galérer »
En fait, le plus dur sur ce boss, c’est surtout d’avoir tout le monde de présent…

Synthèse du cours : « à une soirée près, on gagnait 8 places ! Et 8 places, c’est vachement beaucoup quand même »

Credits : Soulkka-Elune